Parution le 19 septembre 2012
chez Éditions de Fallois
665 pages - 22.00 E
One Shot
New York, au printemps 2008, lorsque l'Amérique bruisse des prémices de l'élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente : il est incapable d'écrire le nouveau roman qu'il doit remettre à son éditeur d'ici quelques mois. Le délai est près d'expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d'université, Harry Quebert, l'un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison. Convaincu de l'innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements : l'enquête s'enfonce et il fait l'objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s'est-il passé dans le New Hampshire à l'été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ?
Lors d'une séance du Club de lecture de Sharlène, une des participantes a présenté ce livre. Les avis étant plus que favorables pour celui-ci, j'ai décidé de le mettre dans ma Wish List.
De quoi parle t-il ?
Le fil conducteur de ce livre est le désespoir d'un écrivain, Marcus Goldman, qui, après avoir été encensé par la critique pour son premier roman, se retrouve devant le syndrome de la page blanche, menacé de tomber dans l'oubli. Complétement paniqué, il se réfugie chez son mentor, Harry Quebert, lui-même auteur de renommée, pensant que celui-ci pourrait l'aider. Malheureusement, Harry est arrêté pour avoir assassiné une jeune fille de 15 ans, Nola Kellergan. Marcus va faire sa propre enquête pour sauver son ami.
Un petit bémol cependant : l'auteur utilise un procédé qui peut perturber le lecteur (ou pas !) car la narration passe de l'une à l'autre des enquêtes et la chronologie des évènements peut être difficile à suivre. Je vous laisserai le découvrir et être seul(e) juge !
Que dire des personnages ?
Autant j'ai apprécié Marcus qui, en contradiction entre l'image qu'il donne de lui et ce qu'il est vraiment, essaie de trouver sa propre identité, autant j'ai détesté Harry, qui est resté, toute sa vie, derrière un personnage. Les autres personnages sont, pour la plupart, du même acabit qu'Harry, à se cacher derrière un masque, à part la mère de Marcus (cf le 3eme extrait ci-dessous) et le policier qui l'aide dans son enquête.
Le fil conducteur de ce livre est le désespoir d'un écrivain, Marcus Goldman, qui, après avoir été encensé par la critique pour son premier roman, se retrouve devant le syndrome de la page blanche, menacé de tomber dans l'oubli. Complétement paniqué, il se réfugie chez son mentor, Harry Quebert, lui-même auteur de renommée, pensant que celui-ci pourrait l'aider. Malheureusement, Harry est arrêté pour avoir assassiné une jeune fille de 15 ans, Nola Kellergan. Marcus va faire sa propre enquête pour sauver son ami.
Que penser de l'histoire ?
En réalité, dans cette histoire, il y a deux enquêtes, celle de la jeune fille assassinée et celle d'un roman qui peine à naître. L'auteur, à travers la narration de la genèse de ce livre, nous explique ce qu'est "la maladie de l'écrivain" et les différentes phases de cette descente aux enfers, durant laquelle rien ne compte plus que la "quête" du Sujet du Livre.
Aussi, à la lecture du premier chapitre, j'ai eu peur que la lecture soit rébarbative. Il n'en est finalement rien car le ton reste humoristique et le thème de l'assassinat entretient le suspense. L'histoire est prenante et surtout surprenante ; on ne s'attend pas du tout à la conclusion.
Aussi, à la lecture du premier chapitre, j'ai eu peur que la lecture soit rébarbative. Il n'en est finalement rien car le ton reste humoristique et le thème de l'assassinat entretient le suspense. L'histoire est prenante et surtout surprenante ; on ne s'attend pas du tout à la conclusion.
Le récit est également intéressant car elle reste ancrée dans la réalité en faisant référence à des événements qui ont vraiment eu lieu et dont parlent les personnages ; ce qui reflète l'état d'esprit des américains à cette époque (cf le premier extrait ci-dessous).
Un petit bémol cependant : l'auteur utilise un procédé qui peut perturber le lecteur (ou pas !) car la narration passe de l'une à l'autre des enquêtes et la chronologie des évènements peut être difficile à suivre. Je vous laisserai le découvrir et être seul(e) juge !
Que dire des personnages ?
Autant j'ai apprécié Marcus qui, en contradiction entre l'image qu'il donne de lui et ce qu'il est vraiment, essaie de trouver sa propre identité, autant j'ai détesté Harry, qui est resté, toute sa vie, derrière un personnage. Les autres personnages sont, pour la plupart, du même acabit qu'Harry, à se cacher derrière un masque, à part la mère de Marcus (cf le 3eme extrait ci-dessous) et le policier qui l'aide dans son enquête.
En conclusion ?
J'ai adoré ce livre. Pour moi, c'est une pépite ; j'ai eu beaucoup de mal à ne trouver qu'une seule citation pour cette chronique. J'avais envie de mettre en extrait la plupart des dialogues qu'il a avec sa mère (ça sent le vécu...) et ceux insérés dans les pages d'indication des chapitres. Je suis impatiente de pouvoir lire son prochain livre : Le livre des Baltimore, qui a eu aussi son succès au club de lecture.
Extraits du livre
"Enfin, ne me dites pas que vous y croyez ! Une femme et un Noir, Goldman ! Allons, vous êtes un garçon intelligent, soyons un peu sérieux : qui élira une femme ou un noir à la tête d'un pays ? Faites-en un bouquin. Un beau roman de science-fiction. Ce sera qui la prochaine fois ? Une lesbienne portoricaine et un chef indien ?"
[...]
"Qui ose, gagne, Marcus. Pensez à cette devise à chaque fois que vous êtes face à un choix difficile. Qui ose, gagne."
[...]
"-Maman, je n'ai pas écrit une ligne, finis-je par dire.
-Mais je sens que ça va être très bon.
-Maman, si tu me laissais seul...
-Pourquoi seul ? As-tu mal au ventre ? As-tu besoin de péter ? tu peux péter devant moi, mon chéri. Je suis ta mère"
"Enfin, ne me dites pas que vous y croyez ! Une femme et un Noir, Goldman ! Allons, vous êtes un garçon intelligent, soyons un peu sérieux : qui élira une femme ou un noir à la tête d'un pays ? Faites-en un bouquin. Un beau roman de science-fiction. Ce sera qui la prochaine fois ? Une lesbienne portoricaine et un chef indien ?"
[...]
"Qui ose, gagne, Marcus. Pensez à cette devise à chaque fois que vous êtes face à un choix difficile. Qui ose, gagne."
[...]
"-Maman, je n'ai pas écrit une ligne, finis-je par dire.
-Mais je sens que ça va être très bon.
-Maman, si tu me laissais seul...
-Pourquoi seul ? As-tu mal au ventre ? As-tu besoin de péter ? tu peux péter devant moi, mon chéri. Je suis ta mère"
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