Parution le 15 janvier 2014
chez Actes Sud
Collection: Roman Ado
155 pages - 11.50 E
One Shot
155 pages - 11.50 E
One Shot
Lola est en colère. Contre ses parents qui se disputent sans cesse,
contre les profs, contre ses amis, contre tous. Alors Lola fait la dure,
cogne, et finalement met les voiles. Dans sa fuite, elle trouve refuge
par hasard auprès de Simone. Chez la vieille dame, le temps s'est
arrêté. Ces deux solitudes vont peu à peu s'apprivoiser et découvrir
cette douceur qui ne nous tue pas mais nous rend plus fort.
En ce moment, je ne lis que très peu par manque de temps et de motivation, du coup, je choisis mes lectures en fonction de mon humeur et de mes envies. Ce qui ne nous tue pas est un livre que j'ai à la base découvert chez ma copinaute Marion du blog La vie des livres. Suite à sa chronique, j'ai eu très envie de le découvrir aussi.
Lola fait la dure au quotidien mais cache en réalité une fragilité et une sensibilité qu'on lui découvrira au contact de Simone. Elle apprendra à s'occuper de la vieille dame et à se rendre compte que ses problèmes peuvent être dérisoires par rapport à la situation de Simone qui vit complètement sur une autre planète et à une autre époque.
J'ai cependant apprécié le style d'écriture d'Antoine Dole. Cette façon qu'il a d'alterner au fur et à mesure les moments de Lola dans l'appartement de Simone et les flashback qui nous permettront de savoir pourquoi Lola est partie et du coup de mieux comprendre au fur et à mesure l'histoire, une histoire qui ne tombera pas dans le cliché du happy end: "Il vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants". Pas de fioritures, pas de rêves éveillés mais cependant une histoire qui nous donnera tout de même un soupçon d'espoir !
En conclusion?
Ce qui ne nous tue pas est une histoire sympathique à lire mais que j'oublierais assez vite. Cette histoire qui a tant ému beaucoup d'autres n'a pas su briser mon cœur de pierre malgré une plume assez agréable.
De quoi parle t-il ?
Lola s'est enfuie de chez elle suite à une énième dispute de ses parents et se réfugie dans un immeuble d'un quartier inconnu. Très vite elle y rencontre Simone une vieille dame qui n'a pas toute sa tête et qui la prendra pour Anna, une de ses connaissances du passé. Ensemble, elle vont apprendre à être moins seules et à aller de l'avant.
Que penser de l'histoire et des personnages ?
Ce livre a rencontré un énorme succès sur la blogosphère ce que malheureusement je ne comprends pas. Il y a certes des passages un peu émouvants mais je ne me suis pas senti forcement touchée par l'histoire de Lola et de Simone.Lola fait la dure au quotidien mais cache en réalité une fragilité et une sensibilité qu'on lui découvrira au contact de Simone. Elle apprendra à s'occuper de la vieille dame et à se rendre compte que ses problèmes peuvent être dérisoires par rapport à la situation de Simone qui vit complètement sur une autre planète et à une autre époque.
J'ai cependant apprécié le style d'écriture d'Antoine Dole. Cette façon qu'il a d'alterner au fur et à mesure les moments de Lola dans l'appartement de Simone et les flashback qui nous permettront de savoir pourquoi Lola est partie et du coup de mieux comprendre au fur et à mesure l'histoire, une histoire qui ne tombera pas dans le cliché du happy end: "Il vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants". Pas de fioritures, pas de rêves éveillés mais cependant une histoire qui nous donnera tout de même un soupçon d'espoir !
En conclusion?
Ce qui ne nous tue pas est une histoire sympathique à lire mais que j'oublierais assez vite. Cette histoire qui a tant ému beaucoup d'autres n'a pas su briser mon cœur de pierre malgré une plume assez agréable.
Extrait du livre
« Leurs solitudes apprennent à se connaitre, langage commun, des mots qui se perdent, des gestes qui s'interrompent ; la solitude c'est ça: des vides, des blancs, des trous et puis des manques, et l'inverse à la fois : tous ces mêmes vides qui n'attendent que de se remplir et pour lesquels tout est bon à prendre. »
« Leurs solitudes apprennent à se connaitre, langage commun, des mots qui se perdent, des gestes qui s'interrompent ; la solitude c'est ça: des vides, des blancs, des trous et puis des manques, et l'inverse à la fois : tous ces mêmes vides qui n'attendent que de se remplir et pour lesquels tout est bon à prendre. »
Personnellement, j'ai beaucoup aimé mais ce n'est pas un coup de cœur. C'est effectivement la plume d'Antoine Dole qui m'a le plus charmé, mais l'histoire a quand même su me toucher.
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