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    vendredi 7 avril 2017

    [Chronique] Un week end en famille





    Parution le 23 aout 2012
    chez Le cherche midi
     110 pages - 13.00 E
    One Shot




    Faire la connaissance de ses beaux-parents n'est jamais chose facile. Surtout s'ils habitent en Samouse, région que le jeune marié va apprendre à connaître le temps d'un week-end interminable. Dès le vendredi soir, il lui est évident que cela se passera mal. Mais jusqu'à quel point ? Et l'impulsivité dont il fera preuve est-elle due à son état psychologique déjà bien dégradé ou à la rencontre de plein fouet avec cette diabolique région ? Son objectif de départ - limiter les dégâts - finira par faire place à une exaltation mystique qui culminera le dimanche, jour du Seigneur.






    Pourquoi ce livre ?
    Cette année, j'essaye un maximum de lire des livres qui ne me sont pas imposés et qui trainent depuis longtemps dans ma bibliothèque. Le roman de François Marchand est l'un d'entre eux et m'a attirée par son nombre limité de pages ! Une lecture qui ne pouvait que se faire rapidement !


    De quoi parle t-il ?
    Un homme dont je ne crois pas que le prénom ni le nom ait été évoqué tout au long du roman vient de se marier avec Aurélie à Las Vegas et ce weekend, il va rencontrer sa belle famille à la campagne dans la belle région de Samouse. Jusque-là rien d'exceptionnel sauf que notre jeune marié ne connait que la vie parisienne et va découvrir que les gens de la campagne sont bien différents de lui !


    Que penser de l'histoire et des personnages ?
    L'humour est un trait de caractère que j'apprécie énormément chez les personnes de mon entourage quelque soit sa forme ou sa couleur et j'avoue être moi-même un peu dérangée de ce coté-là... alors quand je vois que les critiques journalistiques décrivant ce roman utilisent des expressions tels que "un roman désopilant" ou encore "un cynisme à toute épreuve", je ne peux pas m’empêcher de me dire que je vais forcement passer un bon moment et rire a m'en faire souffrir les zygomatiques ! .... Mais non ! C'est raté ! J'ai trouvé ce roman sans intérêt et vide ! Il y a certes quelques tirades sympathiques mais l'histoire est creuse et fait place à un grand n'importe quoi.

    Le personnage principal est juste insupportable et déborde de condescendance envers sa belle-famille et même sa femme. J'ai eu à maintes reprises envie de lui faire avaler son orgueil et de le renvoyer dans sa chère capitale ! Ce duel Parisien / Provinciale aurait pu être une superbe idée et plein de bonne humour sauf que l'auteur a intégré tant de cynisme dans les propos de son personnage principale que l'histoire en est devenue...  complétement décalée et fantaisiste !

    Je rappelle que ce roman ne fait pour mon plus grand bonheur que 110 pages. La fin de l'histoire arrive donc rapidement laissant place à un épilogue explicatif de ce grand n'importe quoi ! Peut-être le seul passage m'ayant un minimum plu.


    En conclusion ?
    Je pense que mon avis est clair : Je n'ai pas aimé du tout ce roman et je ne le conseille pas à moins que vous soyez vous même parisien, arrogant et dédaigneux ce qui devrait tout de même se trouver facilement ! Parole de provinciale ! Puis.... tant qu'a faire, restons cyniques jusqu'au bout !



    Extrait du livre

    "- Tu es complètement parano mon pauvre ami ! Tu déconnes complètement ! Tes essuie-glaces sont levés vers le ciel au lieu d'être contre le pare-brise, et , voila, on va dire, tu estimes être menacé de mort, si j'ai bien compris ?
    Oui, elle avait bien compris. Tant pis pour elle si les signes des dieux lui étaient incompréhensibles. Nous étions immatriculés 75, en toute logique. Pour circuler dans certaines zones du pays, si l'on est parisien, il faut adopter une attitude de clandestin. Prendre le train, louer une voiture immatriculée localement. Inutile dans les zones civilisées, comme le Nord, La Normandie ou la Charente. Mais indispensable par exemple en Samouse, région qui se pique de brocarder les "Parigots", peut-être à raison d'ailleurs. Oui, je me sentais comme un juif à Salonique en 1944 ou un pigiste de Je suis partout n'importe où en France la même année."






    1 commentaire:

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