Parution en mars 2011
chez Michel Lafon
Collection: Littérature Jeunesse
Collection: Littérature Jeunesse
381 pages - 17.20 E
Série Terminée en 4 tomes
Dans les interminables plaines du Montana s'étend le ranch des Lykos.
Les voisins alentour sont loin de se douter que ses habitants sont les
membres de l'un des clans de loups-garous les plus puissants d'Amérique
du Nord. Parmi eux, un seul humain a sa place : Indiana Teller, 17 ans.
Né de l'union d'une humaine aux pouvoirs mystérieux et d'un loup-garou,
Indiana est le petit-fils et le seul héritier de Karl, le chef de la
meute. Se sentant comme un étranger parmi les siens, il lutte pour
trouver sa place dans la hiérarchie codifiée imposée par son peuple :
des créatures fantastiques qui vivent cachées au milieu des hommes.
Pourquoi ce livre?
La série "Tara Duncan" m’avait beaucoup plu, aussi c’est tout naturellement que je me suis intéressé à Indiana Teller. Quand j’ai lu ce premier tome, je ne pensais pas forcément en faire la chronique. Puis, quelques mois plus tard, j’ai changé d’avis. Cependant, j’ai eu quelques difficultés à la rédiger car mes dernières lectures (le dernier battement de cœur et Shutter Island) n’appartenaient pas au même registre, j’ai donc dû effectuer un survol du livre afin de retrouver l’univers de Sophie Audoin-Mamikonian.
De quoi parle t-il?
Indiana Teller, tome 1: Lune de printemps est le premier d’une série de
quatre livres dans lesquels le jeune Indiana Teller narre son histoire,
celle d’un humain vivant au milieu de loups-garous, héritier du chef de
ce clan et fils d’une humaine munie de pouvoirs recherchés par tous. Ce
premier tome s’attache plutôt à raconter l’évolution de ce personnage,
qui, d’humain chétif et frêle, devient un jeune alpha fort, doué non
seulement dans le domaine de la politique mais aussi dans le domaine du combat.
Que penser de l'histoire?
Même si j’ai retrouvé le même genre d’histoire que dans la série Tara
Duncan : un personnage qui peu à peu prend de l’assurance et qui se
révèle beaucoup plus puissant qu’il n’y parait, bien que se débattant
dans les affres de l’adolescence, je n’ai pas eu de lassitude à lire ce
Tome. Au contraire, la fluidité de l’écriture, l’humour du narrateur,
les références cinémathèques (la famille Adams…), le dialogue que
celui-ci instaure avec le lecteur ont fait que j’ai passé un agréable
moment de lecture. De plus, j’ai beaucoup aimé l’autodérision que
pratiquent à la fois le narrateur et Sophie Audoin-Mamikonian (celle-ci
en tant qu’auteur d’heroic fantasy).
Extrait du livre
" « Mes réactions purement humaines n’étaient pas moins pathétiques. Je coupais des fleurs dans le jardin, qui mouraient environ deux secondes et demie après que je les ai cueillies. Vingt fois par jour, je me décidais à lui déclarer ma flamme. Et vingt fois, je renonçais. Je composais de mauvais poèmes pour elle, ce qui me faisait transpirer et torturait mes neurones.
Ca donnait à peu près ça :
"Je me noie dans l’encre verte de tes yeux."
Mince, il me fallait une rime en eu. Euh… « peut » ? Et je voulais parler de mon cœur :
"Mon cœur hésite et bat comme il le peut"
On se demande pourquoi il hésite ce foutu cœur. Le mien battait comme un métronome.
"Si loin, perdu, il meurt à petits feux."
Ça, c’était vrai, sauf qu’on se voyait tous les jours. Et que je n’étais pas du tout perdu.
"Brûlant mon âme comme si c’était un jeu".
Aie, Aie, Aie, c’était débile. "
" « Mes réactions purement humaines n’étaient pas moins pathétiques. Je coupais des fleurs dans le jardin, qui mouraient environ deux secondes et demie après que je les ai cueillies. Vingt fois par jour, je me décidais à lui déclarer ma flamme. Et vingt fois, je renonçais. Je composais de mauvais poèmes pour elle, ce qui me faisait transpirer et torturait mes neurones.
Ca donnait à peu près ça :
"Je me noie dans l’encre verte de tes yeux."
Mince, il me fallait une rime en eu. Euh… « peut » ? Et je voulais parler de mon cœur :
"Mon cœur hésite et bat comme il le peut"
On se demande pourquoi il hésite ce foutu cœur. Le mien battait comme un métronome.
"Si loin, perdu, il meurt à petits feux."
Ça, c’était vrai, sauf qu’on se voyait tous les jours. Et que je n’étais pas du tout perdu.
"Brûlant mon âme comme si c’était un jeu".
Aie, Aie, Aie, c’était débile. "
Il faut que je découvre l'auteure, cette série me tente plus que Tara Duncan :)
RépondreSupprimerJe ne sais pas pour Carine mais pour ma part Je n'ai pas encore eue la possibilité de lire les Tara Duncan. c'est très jeunesse il me semble non?
SupprimerOui la serie Tara duncan est jeunesse mais autant que celle d Indiana Teller. Personnellement j'ai quand une petite preference pour TAra
SupprimerOui la serie Tara duncan est jeunesse mais autant que celle d Indiana Teller. Personnellement j'ai quand une petite preference pour TAra
SupprimerCoucou, je me souviens avoir aimé Indiana Teller, c'était sympathique sans être pour autant méga innovent niveau lecture. J'ai les tomes 2 et 3 dans ma PAL (pour me motiver à continuer mes séries). Si tu veux qu'on se fasse une LC Carine c'est avec plaisir. ^^ (Enfin pas tout de suite car je croule sous les SP et les LC et cela fait longtemps que je n'ai pas choisi de lectures de moi-même). ^^
RépondreSupprimerCoucou, pourquoi pas ? Préviens moi si un jour tu es disponible pour le faire. bonne lecture en attendant !!
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