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    vendredi 6 octobre 2017

    [Chronique] Louis le galoup, tome 1 : Le village au bout du monde




    Parution le 1er Mars 2013 
    chez Éditions du Matagot
    290 pages - 15.00 E
    Série terminée en 5 tomes



    La nuit, le feu, une grande forteresse assaillie, une créature monstrueuse, un loup terrible, un loup debout... un galoup. Tel est le cauchemar qui hante Louis, dans son visage au bout du monde, près de la Grande Brèche et de sa lueur mite qui marque la fin du royaume et de toutes les routes... Ce royaume que l'ombre du Vicomte de Marsac, l'Usurpateur, et de ses terribles barons, Malemort et le Siblaire, ce siffleur infernal, recouvre peu à peu... Mais derrière le simple garçon des montagnes, un autre se cache, plus griffu, plus sauvage, qui attend son heure... Mais cet autre sera-t-il assez fort, assez terrible, pour s'opposer aux ténèbres et à ses émissaires ? Louis, accompagné par son frère, Séverin, et la Roussotte, ce joli brin de sorcière au caractère impossible, devra partir en quête de ses origines, après qu'une malebeste, une créature venue de la Grande Brèche, ait attaqué le village. Mais les nouvelles vont vite, quand on a des yeux partout, et la chasse infernale de Malemort, le Grand Veneur, le maître des galoups noirs, est déjà en route...








    Pourquoi ce livre ?
    Quand vous rencontrez, au détour d'un festival médiéval fantastique, l'écrivain Jean-Luc Marcastel, qui vous présente un livre dont l'histoire se déroule dans vos deux régions préférées et qu'en plus, il vous le dédicace, vous n'hésitez pas et vous sautez sur l'occasion pour passer un bon moment !!!


    De quoi parle-t-il ?
    Louis le galoup est le premier tome d'une saga sur un jeune adolescent qui, découvrant qu'il est en réalité un monstre, va voir sa vie se transformer en un parcours semé d'embuches, d'ennemis et de rencontres surprenantes.


    Que penser de l'histoire et des personnages ? 
    Vous connaissez le film "la gloire de mon père" tiré de l’œuvre de Marcel Pagnol ? Vous rappelez-vous la voix  de Marcel qui raconte ses souvenirs d'enfance dans les collines de Provence ? Quel rapport avec les galoups ? me direz-vous !! C'est simple : en lisant ce roman, j'ai à nouveau entendu cette voix de notre beau pays d'oc si chantante et si entrainante, sentant bon le romarin et la lavande !!! L'histoire se déroulant en Occitania, qui s’étend du sud des monts d'Auvergne jusqu'à la Méditerranée, j'ai pu entendre parler de boufadou, de cantou et de loups (la Bête du Gévaudan, ça vous dit quelque chose ?)...tout ce qui fait le charme de cette partie de la France, en somme !!
    Bon d'accord, j'avoue je suis un peu nostalgique ! Cependant, je rassure les aficionados de fantasy ; ils pourront avoir leur contentement de personnages magiques, ancrés dans un monde médiéval et, cerise sur le gâteau, détaillés par les illustrations par Jean-Matthias Xavier.

    Pour ce qui est du personnage principal, il ressemble a priori à tous ces héros qui découvrent des pouvoirs. Je pense que j'en parlerai plus au prochain tome ; laissons lui le temps de s'affirmer, que diable !!

    J'attire aussi l'attention sur le fait que, mine de rien, l'auteur distille des informations et des messages assez importants, alors lisez avec attention !


    En conclusion ?
    Une lecture agréable à lire. Je ne suis pas trop férue de roman de ce genre mais le côté médiéval, la magnifique couverture et les dédicaces réputées de l'auteur m'ont convaincue (et aussi Sharlène qui est dithyrambique sur cet auteur). Je mets un petit bémol à ce livre à cause de la prolifération de mots "anciens" qui peut rebuter certains lecteurs (il y a quand même un glossaire à la fin du livre) et de la répétition de certaines métaphores qui peut lasser. 


    Extrait du livre

    "C'est qu'au delà des montagnes, où l'on trouvait peu de chemins praticables, s'ouvrait la Grande Brèche, celle qu'on surnommait "la Brèche du Diable". Cette brèche maudite, qui traversait la terre tel le sillon vertigineux d'une charrue haute comme les montagnes, marquait la fin du pays et de toutes les routes. Personne ne risquait à diriger ses pas vers ce gouffre à malfaisance qui, la nuit, semblait briller d'une lueur mauvaise et vénéneuse. Les plantes et les bêtes aux alentours étaient devenues bizarres, infestées du Diable. "



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