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    vendredi 25 janvier 2019

    [Chronique] Jackaby





    Parution le 13 juin 2018
    chez Bayard jeunesse
     342 pages - 14.90 E
    Série terminé en 4 tomes




    Abigail Rook, 17 ans, débarque en Amérique. La tête pleine de rêves d’ailleurs, elle espère vivre l’aventure avec un grand A.
    Elle fait la connaissance d’un étrange personnage, Jackaby, qui lui offre un emploi. Détective doué de facultés de médium, il est capable de voir les phénomènes surnaturels.
    Pour sa première mission, Abigail accompagne son nouveau patron sur les lieux d’un crime particulièrement sanglant. Jackaby soupçonne l’assassin de ne pas être humain, ce que la police refuse de croire. Mais les meurtres s’enchaînent et confirment les soupçons du détective…







    Pourquoi ce livre ?
    Quand les éditions Bayard nous ont proposé ce livre, j’ai été attiré non seulement par la superbe couverture mais aussi par la perspective de faire connaissance avec un nouveau détective prometteur…


    De quoi parle t-il ?
    Ce tome relate la rencontre entre deux personnes hors du commun, pour notre plus grande joie. L’une, Abigail Rook, n’aspire qu’à une vie trépidante et aventureuse, loin des diktats de la société du 19e siècle. L’autre, Jackaby, résout les crimes dus à des phénomènes inexpliqués.


    Que penser de l'histoire ?
    J’ai beaucoup apprécié l’histoire ainsi que l’intrigue, bien que, pour une fois, j’aie vite découvert qui était le meurtrier. D’habitude, je ne suis pas férue des descriptions mais l’auteur a retenu mon attention grâce à son habileté à personnaliser les objets afin de décrire dans quel état d’esprit est le personnage. Ainsi, dans sa valise, « les vêtements étaient pressés de chaque côté, comme embarrassés à l’idée d’être vus les uns à côté des autres» ; les uns étant pour les jeunes filles « bien nées », les autres devant être portés par des garçons. Tout une symbolique pour Abigail…et pour l’auteur, le thème du livre étant une quête existentielle.


    Que penser des personnages?
    Nous pourrions croire, comme Abigail, que Jackaby est « comme cet homme, là. Celui avec la pipe à qui Scotland Yard fait appel dans ces histoires… ». Mais que nenni ! Jackaby n’est pas une pâle copie de Sherlock Holmes. Certes, il y a quelque ressemblance avec ce héros, étant donné qu’ils ont tous les deux le même métier et un comportement incompréhensible pour le commun des mortels. Cependant, il est accompagné de tout un univers fantastique, dont l’aura nimbe le lecteur qui ne peut s’empêcher d’y entrer, tel Alice au Pays des Merveilles. Vous l’aurez deviné, j’adore ce personnage !!

    Sûr de lui, capable de tout, il fait fi des critiques pour aller jusqu’au bout de sa mission. Sa simplicité et son manque absolu de duplicité nous mettent face à nos propres contradictions et lacunes. Abigail est adorable et très attachante. Elle est en pleine quête d’elle-même quand elle rencontre Jackaby. Après avoir fui ses parents pour exercer le métier d’archéologue, elle erre en Nouvelle-Angleterre à la recherche d’un endroit où ses aspirations pourront être comblées.

    Malheureusement, celles-ci se heurtent aux mœurs de son époque et qui n’accordent aux femmes qu’un seul métier : être épouse. Jackaby va lui montrer la voie petit à petit. De plus, l’auteur, en plaçant Abigail comme une narratrice et avec d’autres détails que je ne peux décrire ici, fait en sorte qu’Abigail soit considérée par le lecteur comme personnage principal, au même titre que Jackaby.


    En conclusion ?
    Je courre faire des signaux à mon grand pourvoyeur de romans pour que les prochains tomes fassent partie de ma pal et remercie chaleureusement les éditions Bayard pour cette découverte.



    Extrait du livre

    "« -Mais alors… comment se fait-il que vous soyez vêtu de telles guenilles ?
    […]
    -La soie est plus précieuse que le coton en raison de la façon même dont on la récolte, n’est-ce pas ? Il faut un nombre incalculable d’heures pour récolter les fils tissés par de minuscules vers à soie, tandis qu’on peut obtenir du coton de n’importe quelle ferme américaine, et qu’on en exporte par navires entiers. Mon chapeau, Miss Rock, est en laine, mais de la laine de l’unique yéti des Alpes suisses encore en vie. La teinture a été préparée par Baba Yaga en personne, et c’est ma bonne amie Agatha qui me l’a tricoté pour mon anniversaire. Agatha n’est pas une tricoteuse chevronnée, mais elle a mis beaucoup de soin à confectionner ce chapeau. En outre, c’est une nymphe des bois, et rares sont les nymphes des bois férues de tricot. Alors, dites-moi, je vous prie, si mon chapeau n‘est pas plus précieux encore que la plus fine des soieries ? »"



    2 commentaires:

    1. C'est vrai que la couverture est vraiment très belle ! Rien que ça me donne envie mais ton avis enthousiaste encore plus !

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    2. tu ne seras pas déçue ! tu verras !

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    Merci de votre commentaire, nous essayerons de répondre a tous le monde!