One Shot
"Elle croise à longueur de journée des stars de cinéma, enchaîne les
voyages exotiques, est mariée à un homme formidable qui lui a donné un
petit garçon modèle. Bien sûr, elle s ennuie. Jusqu'au jour où elle le rencontre, au hasard d'une interview. Avant lui, elle ne savait rien de l amour. On ne soupçonne jamais les folies qui sommeillent en nous."
Les éditions JC Lattes sont un de mes éditeurs préférés pour tous ce qui touche le domaine du contemporain ou du témoignage. Cependant, pour la première fois, l’un de leurs livres ne m’a pas convaincu. Sortie au mois d’aout de l’année dernière, Brioche est en ma possession depuis un bon moment mais je n’avais jamais pris le temps d’en écrire sa chronique tellement je ne comprenais pas le sens de ce livre et même son intérêt.
Brioche nous narre l’histoire d’une femme dont on ignore le nom mais dont on partage la vie à travers ses écrits et ses pensées. De sa vie privée, on lui découvre un mari aimant dont elle a eu un petit garçon qu’elle qualifie de perfection. Son métier : journaliste spécialisé dans le monde du cinéma. Rencontres avec les stars, interviews et voyages d’affaires occupent ses journées. Autant vous dire que notre héroïne est loin d’avoir une vie médiocre et ennuyante. Pourtant, cette dernière n’est pas heureuse et trouve sa vie vide de sens jusqu’à ce qu’elle le rencontre…
Caroline Vié nous parle et nous partage son métier de journaliste pour le cinéma à travers ce roman qui est son premier ouvrage. Malheureusement, il ne m’a pas convaincu et j’avoue même avoir eu de mal à comprendre l’histoire avant un bon moment.
Les premières dizaines de pages sont assez floues et il est difficile de savoir de qui l’héroïne parle. Est-ce de son fils si parfait ou de cette fameuse personnalité dont elle est tombée sous le charme ? Peut-être les deux, mais à quel moment est-elle passé de l’un à l’autre ? Je ne sais pas réellement. Je ne l’ai compris que plus tard après plusieurs relectures. Autant vous dire que mon avancée dans le roman la première fois s’est faite lentement et avec souffrance. J’ai failli abandonner un paquet de fois mais je me devais de terminer ce livre qui forte heureusement était très court : un peu plus de 200 pages.
Concernant le chapitrage, c’est très simple, il n’y en a pas ! Les pages s’enchainent laissant place à des mots écrits les uns après les autres par paquets et provoquant dans ma tête un ennuie encore plus profond. Les dialogues sont peu présents, et seuls les multiples petits sauts de lignes me permettent de souffler un peu.
Du coté des personnages, il n’y en a que peu. Notre bel inconnu restera l’acteur « Y » dont on essaye de deviner le nom tout au long des 220 pages et notre héroïne, cette femme a la personnalité perturbé voir effrayante, agit de manière prévisible.
Pour terminer, il existe malgré tout un point positif à ce roman. Si, si, je vous assure ! J’ai apprécié les petits passages ou notre journaliste nous relatait ses interviews. Les petites anecdotes sur certaines personnalités connus et les difficultés du métier de pigiste m’ont donné un petit aperçu de ce monde que j’ai aimé découvrir.
Comme vous l’avez constaté, ce roman est une réelle déception pour moi. Je ne m’attendais pas du tout à ce genre de lecture et je suis contente qu’il soit enfin derrière moi.
Extrait du livre
" Il paraît que tu n'es pas très beau. Tout le monde me le dit et c'est sans doute un fait. Je le vois. Je le sais. Tu transpires un peu. Et j'ai rarement vu quelqu'un d'aussi mal fagoté. Quand tu marches, tu te dandines. Tes jambes sont arquées. Ta silhouette est un peu voûtée comme si ta tête était trop grosse, trop lourde pour le reste de ton corps. Tu as largement dix kilos de trop. J'ai bien vu tout ça. Mieux que personne. Mais j'aime chacun de tes défauts. Comme je suis seule à les chérir, tes faiblesses n'appartiennent qu'à moi. Et puis, un jour, j'ai appris que tu étais marié. C'est là que j'aurais dû poser les armes, mais je ne l'ai pas fait parce qu'on ne change pas les rayures d'un zèbre."
" Il paraît que tu n'es pas très beau. Tout le monde me le dit et c'est sans doute un fait. Je le vois. Je le sais. Tu transpires un peu. Et j'ai rarement vu quelqu'un d'aussi mal fagoté. Quand tu marches, tu te dandines. Tes jambes sont arquées. Ta silhouette est un peu voûtée comme si ta tête était trop grosse, trop lourde pour le reste de ton corps. Tu as largement dix kilos de trop. J'ai bien vu tout ça. Mieux que personne. Mais j'aime chacun de tes défauts. Comme je suis seule à les chérir, tes faiblesses n'appartiennent qu'à moi. Et puis, un jour, j'ai appris que tu étais marié. C'est là que j'aurais dû poser les armes, mais je ne l'ai pas fait parce qu'on ne change pas les rayures d'un zèbre."
ahhhh....lol je passe mon cheminnnnn ;)
RépondreSupprimerBizarrement même si ta critique est plutôt négative, je suis intriguée par ce roman, parce qu'on ne connaît pas les noms des personnages, qui pourraient alors être n'importe qui. Une dose de mystère entoure cette histoire et j'ai envie de m'y plonger.
RépondreSupprimerSi cela te plait, n’hésites pas! Chacun est libre de se faire son propre avis et c'est cela qui est agréable en littérature! Si jamais tu le lis, ce sera un plaisir d'en débattre avec toi ;)
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