Parution le 22 aout 2019
chez Syros
445 pages - 17.95 E
One Shot
"A la moindre émotion, la petite sœur d'Esteban est en danger car elle vit avec un cœur artificiel bas de gamme. En 2030, le marché propose pourtant des organes performants, fabriqués par la société Organic... encore faut-il pouvoir se les payer. Désespéré, Esteban kidnappe Leila, une jeune fille célèbre car "artificielle" à 96%, ainsi que Noah, le riche héritier d'Organic. Le deal? Il relâchera les otages s'il obtient un nouveau cœur pour sa sœur. Commence une nuit de cavale retransmise en direct sur les réseaux sociaux."
Je ne connais les livres des éditions Syros que de réputation et n’en ai pas encore découvert. Mon représentant défendant un maximum ses produits, il m’a laissé quelques titres de cette maison et je dois dire que ce premier roman a était plutôt fort en émotion et en intérêt ! En même temps, a quoi d’autre je pouvais m’attendre avec Florence Hinckel à la plume…
Nous sommes en 2030 et connaissons aujourd’hui les procédures pour remplacer nos propres organes par des modèles artificiels, cependant comme toute avancée médicale, cela a un cout et l’état ne prend à sa charge que les modèles bas de gamme. Esteban, le personnage principal, adore sa sœur Sofia qui fait malheureusement parti des personnes dont le cœur est artificiel. Issu d’une famille pauvre, il est d’en l’impossibilité d’offrir à Sofia un cœur sain pour qu’elle puisse jouir d’une vie normale. Sur un coup de tête, il décide de tout faire pour la sauver et kidnappe Leila, une fille artificielle à 95% et Noah, le fils héritier de la société productrice d’organes. Décidé à dénoncer ce système abusif qui ne peut qu’une fois de plus sauver les riches, le groupe d’individu et Maria, une « augmentée », se retrouve en cavale à travers le pays en attendant qu’une solution soit trouvée pour sauver sa petite sœur. Commence alors en direct sur les réseaux sociaux via le #Cavale une course poursuite de 24h qui mettra a l’épreuve la détermination d’Esteban.
Si la couverture de ce roman n’est pas des plus attractives, je peux vous dire que l’histoire en elle-même est juste fantastique ! Pas une seconde, le lecteur n’a le temps de souffler tellement chaque chapitre est prenant sans compter le nombre innombrables de questions que l’on se pose et qui pourrait d’ici peu refléter ou reflète déjà la réalité. Quelles conséquences les progrès technologiques et scientifiques qu’ils soient néfastes pour certains ou bons pour d’autres on-t-il sur nos vies ? Comment gérer les inégalités sociales? Ou commence et s’arrête le bonheur ou bien encore la liberté ? Je ne peux pas vous en dire plus par peur de justement trop en dire mais essayer juste de retenir que vous passerez plusieurs heures de lectures dans un rythme effréné avec des personnages à la fois attachants, fragiles et tellement courageux et charismatiques sur lequel il est difficile de poser un jugement de qui est bons ou méchants. C’est aussi la tout le talent de l’auteure qui arrive à ne pas émettre le moindre jugement que ce soit sur les personnages ou sur la situation, au contraire, elle nous laisse voir par nous-même et interpréter les scènes tels un public dans une salle de cinéma car oui, qu’il serait bons de voir ce livre en adaptation. Je l’imagine déjà !
Mais alors, pourquoi pas de coup de cœur ? Vous allez peut-être me trouver dure mais le dénouement final est ce que j’appréhendais le plus, j’avais déjà des doutes dès la moitié du roman concernant certaines identités et ce que je craignais est arrivé à mon plus grand désarroi ! Ne vous arrêter pas cependant à cela car ce livre reste une petite pépite à découvrir et je ne doute pas qu’il fera bientôt parler de lui.
Je ne sais pas pour vous mais pour ma part, il est clair que je vais m’intéresser d’un peu plus prêt au roman de cette maison d’édition et vu que j’ai promis à mon représentant de lire son coup de cœur à savoir le premier tome de « Lou, après tout », un autre titre de leur catalogue sortie un peu avant l’été, vous risquez de vite en entendre parler.
Extrait du livre
" Dans ton milieu, les hommes dans la force de l'âge meurent d'overdose,
ou d'accident dans des voitures de sport rutilantes... Ils crèvent après
s'être bien éclatés. Ils crèvent de trop de plaisir, en fait, ces
cons-là ! Mais dans mon milieu à moi, les hommes crèvent de trop de
chagrin, de trop d'efforts, de trop d'amertume, de trop de désespoir et
de trop de travail..."
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