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    mardi 3 novembre 2015

    [Chronique] Mémé dans les orties







    Parution le 15 mai 2015
    chez Michel Lafon
      286 pages - 16.95 E
    One Shot




    " Ferdinand Brun est atypique.
    Le genre de vieux monsieur qui boude la vie et s’ennuie à (ne pas) mourir.  Tel un parasite, il occupe ses journées en planifiant les pires coups possibles qui pourraient nuire et agacer son voisinage. Il suffit d’un nœud qui se relâche et laisse partir son seul compagnon de vie, Daisy sa chienne, pour que tout s’écroule. Quand Juliette, une fillette de dix ans, et Béatrice, la plus geek des grands-mères, forcent littéralement sa porte pour entrer dans sa vie, Ferdinand va être contraint de se métamorphoser et de sortir de sa chrysalide, découvrant qu’il n’est jamais trop tard pour commencer à vivre…"
     









    Pourquoi ce livre?
    J’ai lu ce livre à la suite d’un article paru dans le magazine "Assistante plus" dans leur rubrique "Histoire d’un succès". Il est expliqué, entre autres, que ce 1er roman auto-publié a été vendu en 25 000 exemplaires en 2014 et a pu être réédité en 2015 par Michel Lafon.

    L’interview d’Aurèlie Valognes me donnait vraiment envie de lire ce livre : 
    " - Selon vous qu’est-ce qui dans votre ouvrage, a provoqué un tel enthousiasme auprès des lecteurs ?
    - C’est un roman qui nous accompagne. On souhaite le lire pour son humour et son histoire cocasse, mais je pense que ce sont les personnages, avec leurs défauts et leurs maladresses, qui nous touchent et nous donnent à penser sur notre propre vie ".

    Que penser de l'histoire et des personnages?
    Je dois avouer qu’à la lecture des premières pages du livre, je n’ai pas accroché: les personnages décrits sont toutes des personnes acariâtres, la plupart âgées, qui sont plus attachées à leurs petites manies de la vie quotidienne qu’à entretenir de bonnes relations avec leur entourage.

    Bref, impossible pour moi de m’identifier à eux et d’être sensible à leur histoire. Cependant, finalement, à l’apparition de Juliette et de sa grand-mère dans la vie de Ferdinand, je me suis mise à avoir plus de considération pour ce vieux monsieur, à rire quand il traite ses voisines de "vieilles dindes" et à pleurer quand il reçoit un cadeau de Noël spécial (non je ne dirais pas ce que c’est, lisez le livre) alors qu’il croit qu’il va être tout seul pour passer ces fêtes et que personne ne pense à lui.

    Je pourrais vous dire plein de choses sur le style de l’auteur mais ce qui compte c’est que ce livre est une grande leçon de vie qui nous dit de garder l’espoir même si on pense que notre route est finie et un grand moment de tendresse.

    Extrait du livre

    "Ce que je veux dire, c’est que c’est pas du tout mon truc. Moi, je suis plutôt du genre Roundup, tu vois ! Où je passe, tout trépasse! "

    1 commentaire:

    1. Je n'avais pas trop adhéré à cet ouvrage qui utilisait souvent la facilité mais quelques passages m'avait fait sourire.

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